Pourquoi les Ibis ?
Le diagnostic:
Réalisé par l’inspecteur des sites et d’éminents paysagistes, le constat est sans appel :
- Des espaces différenciés se sont superposés et accumulés au fil du temps, jusqu’à rendre l’île morcelée et sans perspectives.
- La circulation dans et autour de l’île est vétuste et confuse.
- La voirie circulaire goudronnée (piste du Tour du Grand Lac) autour de l’île crée une frontière inesthétique et n’est plus adaptée à la vocation de lieu de promenade des Ibis.
- Le mobilier urbain est en trop faible nombre.
Voici dans le détail quelques-uns des éléments composant le paysage des Ibis, qui ne remplissent plus leur rôle aujourd’hui:
Les cheminements
- Les cheminements en enrobé autour de l’île et au bord de l’eau sont devenus vétustes et abîmés. Le revêtement « routier » est dégradé, et n’est pas adapté au site .
- Les cheminements sont usés, creusés et parfois impraticables longtemps après la pluie.
- Beaucoup de cheminements sauvages se sont créés .
Le mobilier urbain
Les Bancs
Le sol des zones dédiées à la halte et à la contemplation s’est beaucoup érodé au fil du temps.
Il apparaît nécessaire de travailler sur ces zones, et de les adapter à une fréquentation qui est devenue bien plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était autrefois.
De nombreux bancs sont soit en mauvais état, soit d’une esthétique urbaine “passe-partout” qui s’harmonise assez mal avec ce site exceptionnel.
Les corbeilles à déchets
Elles sont belles, d’un design assorti à nos bancs « flore »… mais elles sont de trop petite taille, ou en trop faible nombre. Le week-end, nos poubelles sont très vite pleines et il est difficile en fin de journée, même aux plus civiques des promeneurs, de ne pas mettre leur détritus en dehors des corbeilles.
Des solutions sont donc à rechercher, avec les services techniques de la Ville .
Une serrurerie vieillissante et peu adaptée
On note l’utilisation de nombreuses serrureries pour le mobilier d’espaces publics, peu adaptées, parfois très usées, souvent inutiles. . Il en va de même pour le mobilier «défensif» où barrières de voirie, portails, lisses basses de protection des massifs, qui sont souvent abîmés, rouillent et se dégradent… sans compter que ces serrureries accroissent la difficulté de la tonte et de l’entretien.
Les barrières blanches de voirie
Dans leur position fermée du Week end destinée à empêcher l’accès aux voitures, elles se trouvent être inadaptées aux vélos, poussettes ou personnes à mobilité réduite qui ne peuvent franchir ou contourner qu’avec difficultés ces obstacles.
Des végétaux vieillissants et mal adaptés au site
De nombreux massifs sont « datés » (la plupart des années 60 ou 70). Les essences sont constituées pour une très grande part de lauriers inesthétiques et peu diversifiés.
Tous ces massifs bouchent les cadrages ou les vues lointaines vers l’île et/ou depuis l’île, et font souvent écran en bloquant les perspectives.
Un retard sur l’investissement dans le patrimoine arboré
Le patrimoine arboré des Ibis est l’un des plus riches du département avec plus de 60 essences d’arbres différentes.
Néanmoins, les études montrent que :
- Certaines espèces de végétaux détonnent parce que trop communes ou trop exotiques, comme les chamaecyparis, les lauriers tige, les peupliers d’Italie, et les hauts bambous.
- Plusieurs arbres représentés ci-dessous, dont une majorité a été plantée après la tempête de 1999, sont à abattre car ils ne se sont pas adaptés au site et n’ont quasiment pas de croissance.
Quelques arbres en mauvais état qui devraient être remplacés :